Décret Son : pour que la saison 2025 des festivals puisse exister, un moratoire s’impose
Alors que l’été approche, Ekhoscènes alerte : les festivals en plein air, déjà fragilisés, sont aujourd’hui menacés de paralysie par une réglementation inadaptée. En cause, le Décret Son, en vigueur depuis 2017, dont l’application rigide compromet la tenue de nombreux événements.
Alors que l’été approche, Ekhoscènes alerte : les festivals en plein air, déjà fragilisés, sont aujourd’hui menacés de paralysie par une réglementation inadaptée. En cause, le Décret Son, en vigueur depuis 2017, dont l’application rigide compromet la tenue de nombreux événements.
Pensé pour encadrer les niveaux sonores dans les lieux de diffusion, le Décret Son poursuit des objectifs de santé publique que personne ne conteste. Mais appliqué tel quel aux festivals en extérieur, il devient inapplicable. Aléas météorologiques, configurations scéniques variables, environnements urbains ou naturels : autant de paramètres spécifiques au plein air que le décret ignore, en imposant un cadre identique à celui des salles closes.
Les conséquences sont connues : risques de sanctions, explosion des coûts de mise en conformité, et parfois même, l’annulation pure et simple d’un festival.
Depuis la crise du Covid, les festivals ont été parmi les secteurs les plus touchés. Le coût global de production a explosé (+30 à 40 %), mais les prix des billets, eux, n’ont pas suivi la même hausse. Ils restent bien en dessous des tarifs pratiqués à l’international, notamment aux États-Unis.
Ekhoscènes appelle donc à la mise en place urgente d’un moratoire sur l’application du décret, en attendant une réécriture concertée avec les pouvoirs publics. Car sans adaptation rapide, c’est toute la saison 2025 des festivals qui est en péril.
Lire le communiqué de presse complet du 17/04/2025