Les Ekhos 2052 - Quel(s) futur(s) pour le spectacle vivant ?

À quoi ressemblera le spectacle vivant en 2052 ? 

Poser cette question c’est en soulever plein d’autres : celle de la pérennité et de l’évolution de nos modèles économiques, des trajectoires des artistes, des nouvelles attentes des publics et de la réinvention de nos métiers. Dans un monde incertain, l’avenir ne se prédit pas. Mais chez Ekhoscènes, nous sommes convaincus qu’il se construit ensemble dès aujourd’hui. Anticiper, imaginer, expérimenter : en un mot, ne pas subir les transformations en cours et à venir, mais en être acteurs. 

C’est pourquoi nous avons engagé depuis le début de l'année un travail prospectif, visant à anticiper les défis et transformations à venir pour le secteur. 

Un étude prospectif : les scénarios et cahier de tendances

Ce travail collectif, initié par le Bureau et mené avec l’appui de son Conseil professionnel, a donné naissance à quatre scénarios de futurs possibles. Ces scénarios ont servi de base aux ateliers du 12 juin, organisés dans le cadre de notre cycle de réflexion Les Ekhos, consacré cette année aux perspectives du spectacle vivant à l’horizon 2052. 

Consultez les scénarios et cahier de tendances ici.

Les capsules du futur

Ces quatre capsules audio, imaginées à partir des quatre scénarios présentés, sont une invitation à penser autrement, à expérimenter.

Délibérément caricaturales, ces bribes de futurs possibles nous projettent directement en 2052.

 

Les Ekhos - 2052 - Quels futurs pour le spectacle vivant ? - 12 juin 2025


Les Ekhos - 2052 - Quels futurs pour le spectacle vivant ? a été une journée de réflexion collective et prospective, ouverte à toutes les personnes qui façonnent ou façonneront le spectacle vivant : professionnels, partenaires, étudiants, institutions, médias, jeunes générations...

Réunies le 12 juin 2025 à Ground Control à Paris, les 160 personnes participantes ont pu prendre part à un atelier prospectif le matin et assister à une table ronde autour des attentes du public pour le spectacle vivant de demain.

L'Atelier de prospective : un temps de co-construction créatif pour imaginer les futurs possibles du secteur.


Sur la base des quatre scénarios donnés, les participants se sont prêtés à l’exercice d’imaginer, pour chaque scénario, quatre illustrations de ce que pourraient être le lieu de spectacle, le spectateur, les financeurs et organisateurs du spectacle vivant et l’artiste en 2052. 

La diversité des participants et leur engagement a grandement contribué à la qualité des réflexions menées collectivement.

Table ronde « Le spectacle vivant en 2052 : quel(s) modèle(s) pour répondre aux attentes des prochaines générations de spectateurs ?»

Alors que le spectacle vivant est confronté à de profondes transformations, cette rencontre s'est questionné sur les conditions de sa pérennité :

Comment adapter nos modes de création, de production et de financement ?Quelles réponses concrètes aux aspirations des publics de demain ?Quels leviers pour préserver un secteur à la fois viable, désirable et porteur de sens à l’horizon 2052 ?

Animée par Léa Roussarie, directrice générale adjointe de l’agence Bona fidé, et introduite par Samuel Jequier, président de l’institut Bona fidé, ils ont présente les premiers résultats d’une étude qualitative inédite sur les attentes du public vis-à-vis du spectacle vivant du futur.

Intervenants :

  • Malika Séguineau, Directrice générale d’Ekhoscènes,
  • Nicolas Parpex, Directeur du Pôle Industries Créatives à Bpifrance, pilote du Plan Touch,
  • Erwan Balanant, Député, rapporteur de la commission d’enquête sur les violences sexistes et sexuelles dans la culture,
  • Jérémie Peltier, Directeur des études à la Fondation Jean Jaurès.

« L'édition 2025 des Ekhos constitue une étape majeure quant au travail engagé collectivement par Ekhoscènes depuis janvier pour imaginer et anticiper les évolutions du secteur à horizon 2050. Grâce aux contributions apportées par les participants et aux enseignements tirés de l’étude présentée ce jour, Ekhoscènes va continuer à enrichir sa réflexion afin qu'elle puisse bénéficier à l'ensemble du secteur et de ses acteurs. »

Malika Séguineau, directrice générale d’Ekhoscènes